Le Musée perdu, Steve Berry
Un roman à lire en voiture, sur la plage, dans une période de boulot intense.
Vous l'avez compris, pas de prise de tête avec les romans de Steve Berry en général.
L'écriture est honnête, percutante comme elle doit l'être dans les romans étiquetés "thriller" chez Pocket. Pas non plus de quoi fouetter un chat. Encore que... je connais des chats...
Il a l'air trop mignon, hein ? donne-lui la main....tiens, pour voir...
L'histoire en bref : Karol Borya, père d'une fille juge et grand-père de deux enfants, a émigré aux Etats-Unis, après avoir été prisonnier dans un camp nazi et avoir travaillé pour les russes à la "récupération" de trésors artistiques glanés ici et là par les sbires d'Hitler.
Le seul trésor qui l'intéresse encore est la chambre d'ambre, disparue depuis 1945 et que tout amateur recherche fièvreusement. Il a gardé des informations et ne tient pas à les donner; ni à des Russes, ni à des Allemands.
Tué par un affreux, Knoll, vraiment affreux, caricaturalement affreux, il laissera quelques indices derrière lui pour que sa fille et son ex-gendre partent à la recherche du fameux trésor.
Ce qui m'intéresse dans ce genre de roman, c'est le lien énigme-Histoire. On sait que c'est un roman, mais cela nous permet de nous plonger dans des énigmes historiques et nous documenter davantage si on le souhaite.
Sinon, les personnages sont assez attendus : je l'ai déjà dit des méchants qui ont tout de méchants : Knoll, vicieux et sans morale, et Danzer son pendant féminin, des gentils naïfs et prévisibles, un peu de sexe et le tour est joué.
Sympathique donc mais pas de quoi en faire un fromage.
Ben si, j'ai osé.